Ceci n’est pas un cours de français. C’est un entraînement pour devenir légitime dans l’équipe !

Un simple message… et votre légitimité s’effondre

Vous êtes externe. Vous arrivez dans un nouveau service francophone. Vous suivez les instructions de l’interne, du chef, vous commencez à prendre part aux décisions cliniques. C’est ce qu’on attend de vous : être acteur·rice des soins.

Un jour, on vous demande de transmettre une consigne à une infirmière. Un geste simple, un médicament à administrer, une surveillance particulière.

Et c’est là que tout dérape.

Quand on vous fait sentir que vous n’avez pas votre place

Ce n’est pas un cours de Français. C’est un entraînement pour mener une anamnèse qui soigne.

L’infirmière vous regarde. Long silence. Puis un commentaire sec :

« C’est pas vraiment une priorité là. »

« Tu veux que je le fasse comment, avec trois autres patients en soins intensifs ? »

« On verra ça quand le médecin aura validé. »

Tout dans son ton vous dit une chose :

« Tu n’as pas ta place ici pour me dire quoi faire. »

Et vous, vous hésitez. Vous n’osez pas insister. Vous sentez le regard des autres. Vous sentez que vous perdez pied, que votre autorité fond… et que ce n’est pas juste une question de langue.

Fuir ou forcer : deux réactions qui aggravent la situation

Vous vous dites que c’était un cas isolé. Que ce n’est pas votre rôle d’insister. Vous vous repliez, ou au contraire, vous essayez de « tenir bon », mais de manière maladroite.

Et l’ambiance devient tendue. L’équipe vous contourne. On vous parle moins.

Vous vous demandez :

« Suis-je vraiment légitime pour m’exprimer dans cette équipe ? »

Savoir réagir sans fuir, sans agresser, sans perdre le lien

C’est précisément ce type de situation que je vous propose d’entraîner avant qu’elle ne vous piège.

Pas en vous donnant des phrases toutes faites, mais en vous plaçant en simulation réelle, face à des professionnels qui jouent ces situations telles qu’elles se vivent dans les hôpitaux.

Vous y apprendrez à :

  • Décoder les jeux de pouvoir implicites.
  • Réagir sans fuir ni agresser.
  • Affirmer une consigne sans la transformer en confrontation.
  • Gérer un désaccord sans casser la relation.

Entrer dans le leadership clinique, même sans statut

Vous entrez dans une autre dimension de votre apprentissage.

Ce n’est plus la langue. C’est le leadership clinique, dans une langue étrangère, avec des dynamiques d’équipe complexes.

Et vous découvrez ce que personne ne vous avait dit :

  • Ce n’est pas votre savoir médical qu’on teste ici.
  • C’est votre capacité à incarner une posture professionnelle dans une équipe hétérogène.

Posture, écoute, fermeté : tester ce qui vous fait gagner le respect

Vous affrontez plusieurs mises en situation :

  • Une infirmière qui refuse d’appliquer une directive.
  • Une collègue qui vous contredit devant les patients.
  • Une aide-soignante qui « attend le médecin », alors que c’est vous qui portez l’info.
  • Une équipe qui commente vos décisions dans le dos.

À chaque fois, vous testez différentes postures :

  • Reformuler avec clarté.
  • Écouter les objections sans perdre l’objectif.
  • Réaffirmer la décision sans passer en force.
  • Utiliser le « nous » pour apaiser sans renoncer.

Et surtout, vous découvrez que la légitimité, ça se travaille. Ça se gagne. Ça se protège.

Travailler sa légitimité relationnelle, pas son autorité de façade

Un moment vient où vous touchez votre blessure : celle du doute.

« Je suis trop jeune, trop externe, trop peu à l’aise… »

« Je ne suis pas crédible. »

« Je ne vais jamais y arriver. »

Et là, on ne vous dit pas de faire semblant.

On vous apprend à faire avec ce que vous avez, ici et maintenant.

À utiliser votre voix, votre calme, votre clarté pour exister dans le collectif.

Une consigne urgente, une infirmière qui résiste… et vous tenez bon

Une dernière simulation : une situation de crise. Vous êtes le relais d'une consigne médicale urgente. L’infirmière refuse d’exécuter sans l’avis du chef.

Vous devez maintenir la consigne, tout en gérant la résistance. Ne pas céder. Ne pas agresser. Tenir le cap clinique ET la relation humaine.

Et cette fois, vous y arrivez.

Vous expliquez. Vous écoutez. Vous reformulez. Et vous tenez votre rôle, sans vous effacer ni provoquer.

Être écouté·e sans hausser le ton, être respecté·e sans dominer

Vous repartez avec :

  • Des stratégies concrètes pour gérer les tensions d’équipe.
  • Des formulations claires pour faire passer vos messages.
  • Une posture intérieure renforcée, même face à une autorité informelle.
  • Une capacité à réguler vos émotions dans l’interaction.

Et surtout : vous savez maintenant que vous pouvez être un·e externe respecté·e sans écraser ni vous effacer.

Tenir la discussion, incarner la fonction, affirmer sans s’imposer

Quand vous serez de nouveau confronté·e à une infirmière réticente, votre posture aura changé.

Vous n’attendrez pas que ça passe. Vous ne monterez pas dans les tours. Vous serez prêt·e à tenir la discussion, à négocier sans vous diluer, à incarner la fonction, pas le statut.

Gagner la confiance d’une équipe, même jeune, même étranger·e

Un jour, une infirmière dira de vous :

« Il/elle est jeune, mais il/elle gère bien. »

« On peut lui faire confiance. »

« Il/elle sait parler. »

Et ce jour-là, vous comprendrez que vous n’avez pas appris à « communiquer ». Vous avez appris à exister dans une équipe professionnelle, en langue étrangère, dans le soin.

Et ça, aucune intelligence artificielle ne peut l’acquérir pour vous.

Votre légitimité : une compétence qui se travaille

L’élixir, cette fois, c’est la légitimité:

Celle qui ne vient pas de votre diplôme, mais de votre capacité à naviguer les rapports humains complexes d'une équipe de soin. Celle qui fait que vous êtes écouté·e. Respecté·e. Repris·e quand il faut, mais reconnu·e comme partie prenante de l’équipe.

Et ça, ça ne s’apprend pas tout seul. Ça s’expérimente, ça se rejoue, ça se muscle.

Et c’est ce que je vous propose.

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Après cet entretien, vous en saurez davantage sur votre posture actuelle.

Et si vous le souhaitez, vous pourrez intégrer une formation intensive en petit groupe. Parce qu’on ne vous apprend pas à devenir médecin… On vous apprend à le devenir dans un système complexe. En français. Avec d’autres humains.

Et ça, ça s’entraîne.


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